HISTOIRE DE BRAISNES-SUR-ARONDE

Si des fouilles effectuées à Braisnes ont prouvé que l’espèce humaine y était présente depuis l’époque des silex, d’autres recherches ont permis de retrouver la mention de notre village dès l’an 1184.

La terre de Braisnes relevait de la Seigneurie de Coudun, elle appartint d’abord aux sires de Coudun, puis elle eut pour possesseurs les seigneurs de Rayneval. La Seigneurie de Braisnes passa ensuite aux mains de la maison de Fransures.

La Seigneurie de Braisnes fut réunie au duché de Monchy-Humières en 1690. La paroisse de Braisnes était du bailliage et de l’élection e Compiègne. Elle faisait partie du doyenné de Coudun et du diocèse de Beauvais.

Aujourd’hui le village de Braisnes s’étire le long de la rivière Aronde et a rassemblé aux Hameau de Revennes et La Forge.

Le fond de la vallée de l’Aronde est particulièrement tourbeux. Aussi cette richesse naturelle fut elle exploitée à maintes reprises depuis le XVIIIème siècle, en laissant de vastes trous d’eau très poissonneux. L’exploitation des tourbières de Braisnes fut abandonnée à la fin du XIXème siècle.

Ce n’est qu’en 1917 que cette exploitation fut reprise lorsque la France fut sur le point de manquer de combustibles du fait de l’occupation par les Allemands de nos mines du Nord.

Après quelques années d’activité, la tourbière de Braisnes fut de nouveau abandonnée jusqu’en 1941. L’occupation allemande de la France nous ayant privé du produit de nos mines du Nord, force fut de rouvrir les tourbières et celle de Braisnes fut alors exploitée par la Société des Laminoirs et Tréfileries de Paris jusqu’en 1945.

Aujourd’hui les trous d’eau sont devenus trois étangs poissonneux fréquentés pendant de nombreux pécheurs d’avril à décembre.

LE BLASON

Le blason est divisé en quatre quartiers : selon les termes de la description héraldique, on dit qu’il est « écartelé ».

Chacun des quartiers fait référence à différents éléments faisant partie intégrante de l’histoire du village.

Dans le 1er quartier, les gerbes de blé représentent les champs qui l’entourent tandis que le 2ème quartier reprend une partie du blason des « de Fransures » qui furent les seigneurs de Braisnes dès le XVème siècle. Sur le 3ème quartier on peut voir trois roues qui symbolisent les moulins qui étaient autrefois sur les rives de l’Aronde au hameau de Revennes et dont on retrouve mention dans des écrits du XVIIIème siècle. Quant au 4ème quartier, le fier lion d’or qui y figure faisait lui aussi partie du blason des Seigneurs de Fransures dont le premier à régner sur les terres de Braisnes fut Jehan de Fransures, dit Flameng, écuyer du Roi.

De sinoples à trois gerbes de blé d’or :

  • sinople =  de couleur verte, gerbes de blé
  • gerbes de blé = symbole de l’agriculture

D’argent à la fasce de gueules chargée de trois besants d’or :

  • fasce = bande horizontale
  • de gueules = de couleur rouge
  • besants = ronds

D’argent aux trois divises ondées d’azur brochant en pointe sur trois roues du moulin de gueules :

  • divises = petites bandes horizontales
  • roues = symboles des moulins
  • de gueules = de couleur rouge

De sinople au lion d’or :

  • sinople = de couleur verte
  • lion = élément du blason du Seigneur de Fransures

ÉTANGS DE BRAISNES ET CONSERVATOIRE D’ESPACES NATURELS

La commune possède 3 étangs dont la gestion est confiée à l’AAPPMA “L’amicale de Compiègne”.

On peut y pratiquer la pêche “no kill” pendant la période d’ouverture légale

Responsable, Mr Christian DELANEF au 03.44.40.33.82

Ces étangs sont intégrés dans le site naturel des tourbières de Braisnes-sur-Aronde qui est régi en partenariat avec le Conservatoire d’Espaces Naturels de Picardie

Ce site à été identifiée en 2007 comme zone humide d’intérêt départemental. Cet intérêt est notamment lié à la présence de deux espèces végétales menacées de disparition (potamot coloré, mouron délicat).

http://cen-hautsdefrance.org/

EGLISE SAINT ETIENNE

Implantée sur la rive gauche de la vallée de l’Aronde, Braisnes-sur-Aronde est un lieu d’origine très ancienne, où passait jadis la voie romaine secondaire Champlieu-Roiglise. La dédicace de l’église à Saint-Etienne est un autre signe de l’antiquité du lieu. Détruite durant la guerre 14-18, l’église précédente, semble-t-il rebâtie tardivement, ne présentait pas de caractères particuliers. L’actuelle est un petit édifice de construction soignée mais sans grande originalité. Pastiche néo-roman, elle comprend simplement une nef unique et une abside en hémicycle. En façade, le petit portail coiffé d’un gâble s’ouvre sous un triplet de fenêtres. A l’intérieur, des pilastres en correspondance avec les contreforts reçoivent les doubleaux de la voûte en bois et plâtre et divisent la nef en quatre travées.

Photos du village